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 Jörden Jörkiel, Seigneur du Nord [Humain]

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Jörkiel JördenJörkiel Jörden

 :Peuple :
Humain - Jörden
 :Âge du personnage :
34 ans

Jörden Jörkiel, Seigneur du Nord [Humain] Vide
MessageSujet: Jörden Jörkiel, Seigneur du Nord [Humain]   Jörden Jörkiel, Seigneur du Nord [Humain] EmptyMar 20 Jan 2015 - 19:12

En quelques questions...
Nom: Jörden
Prénom: Jörkiel
Sexe: Masculin
Age: 34 ans (né en 468)
Taille: 1m81
Poids: 61 kilos
Peuple: Humain
Classe: Seigneur Jörden





... d'un peu plus près...
Description Physique détaillée:
    Le Seigneur Jörden a du nord les cheveux blonds délavés par le soleil, la mer et la neige. Il les porte entre le long et le mi-long, les coupant à hauteur d’épaule quand ils deviennent trop exigeant en matière d’entretien. Du temps de sa défunte épouse, il lui arrivait de les tresser en coiffures compliquées, entrelaçant ses mèches de platine à l’or blanc de la couronne du Nord. Depuis son décès, cependant, il a tendance à les laisser tomber autour de son visage, en un dégradé cachant un peu ses yeux, masque de plus, mouvant celui-ci au gré du vent.

    Des hommes du Nord, le Seigneur Jörden possède également des yeux clairs, de ceux qui sont facilement éblouis par la réverbération du soleil sous la neige mais dont le regard perçant voit à travers brumes et brouillards. De troubles qu’ils étaient quand il était enfant, les iris du Souverain se sont stabilisés vers la nuance franche d’un ciel d’hiver dégagé, quand le soleil annonce un froid plus glacial encore. On ne voit pas grand chose dans ces yeux immuables. On s’y voit parfois soit-même. On croit apercevoir l’âme de celui qui les porte, mais au fond, ils n’annoncent que le froid, l’absence de nuages protecteurs, le vide étrange et pourtant si peuplé que l’on peut trouver dans le ciel. Comme souvent chez les hommes de son peuple, se sont de petits yeux, longs et enfoncés dans les orbites, entourés de longs cils pour supporter les blizzards. 

    Pour le reste, il est difficile de croire que Jörkiel est un enfant du Nord. Sa peau blanche, presque translucide paraît bien fragile pour la forte réverbération du soleil sur la neige, mais encore, il sort peu. Il a la grande taille de son peuple mais pas sa carrure. C’est un saule géant entouré de chênes bruts, mais un saule qui ne plie pas. Enfant, peu croyaient en son arrivée à l’âge adulte mais cette façon calme qu’il eut de surmonter les obstacles, de guérir d’une épidémie d’automne et cette santé de fer qu’il avait toujours montré prouvaient bien que le sang du Nord battait dans ses veines. Il n’a pas leur force, certes, il n’a pas leur carrure ou leur présence. Et quand il décide de prendre le pouls du peuple, bien emmitouflé dans ses fourrures brunes, on le prend pour un enfant, on le prend pour une femme, on ne le prend vraiment pas pour un Seigneur.

    Venez cependant, un jour de Cour. Venez le voir, sa couronne d’or blanc semée de diamants et de citrines brillant dans sa chevelure pâle. Venez le voir assit en habit de Cour, en beige et en brun, les mains simplement posées sur son trône en bois et vous ne vous poserez plus la question. Il a le charisme de ceux du Nord. Il en a la posture. Il en a la force roulante sous ses muscles fins. Il en a la voix, calme comme un début de tempête, roulante comme une avalanche et pourtant aussi plate et traître qu’un lac gelé.

    Le Seigneur Jörden a du Nord les cheveux blonds délavés par le soleil, les yeux clairs de ceux qui voient au delà, et la force de ceux qui survivent. Des Dieux, il a hérité la souplesse, l’agilité et la rapidité. L’intelligence de voir au-delà des apparences. Au fil des années, le Peuple du Nord s’est habitué à ce roseau solitaire, tentant tant bien que mal à les protéger d’un vent incapable de les atteindre eux. Ce qu’ils aimeraient à présent, c’est voir les roseaux se multiplier pour rendre la forêt plus forte. Après tout, Jörkiel est leur Seigneur. Les Seigneurs peuvent bien être un peu différent des gens normaux…


Caractère du personnage:
    Le Seigneur Jörden n’est pas tout ce que l’on aurait pu souhaiter d’un Seigneur du Nord mais il en a la Noblesse et la Loyauté, à défaut de la force physique. Prince au tempérament calme et curieux, il ne commença à inquiéter son entourage à la mort de sa mère, lorsque aucune expression de chagrin ne marqua son visage juvénile. Il était fermé, certes, sobre, sans émotions. C’est alors que l’on s’aperçu que bien rare avaient été les fois où le garçon s’était montré affectueux, colérique ou encore rieur. Il semblait garder ses émotions pour lui, loin des regards de ses proches et de ses espions. Il y avait toutefois des nuances dans son indifférence aux autres. Certains de ses serviteurs d’alors rapportèrent un fort attachement à son casse-tête fétiche, preuve qu’il était capable, parfois, de montrer ses émotions. Ces rapports sont rares et d’autres plus inquiétant font état d’une absence totale d’émotivité, simplement dissimulée par des masques de circonstances. Il est vrai que même à ce jour, le Dirigeant du Nord réagit à la surprise par une absence totale de réaction.

    Il est toutefois certains qui pensent que sa façade lisse est froide EST le masque de ses pensées secrètes et que les émotions qu’il y laisse parfois percer ne sont que des leurres, des décorations pour détourner l’attention. Il est toutefois une certitude. Le dernier Jörden est un homme extrêmement intelligent. Sa curiosité naturelle et son goût pour le secret en ont fait un homme bien informé qui se tient immobile, telle l’araignée au centre de sa toile, attentif au moindre frémissement des fils. Elevé pour être second, il ne montre que peu l’apparat, la noblesse et le goût du risque qui caractérisaient autrefois les Seigneurs des Montagnes. C’est un enfant de l’ombre que l’on a jeté dans la lumière. Elle le fascine, elle l’éblouit et, malgré toutes ces années, il ne sait pas trop quoi en faire.

    Alors il attend. Alors, il ne montre rien, trop conscient des milliers d’yeux qui sont braqués sur lui. Quand il souffre, il le fait en silence, seul, car pour lui, un Prince doit rester digne en toutes circonstances. Même lorsque l’on a cinq ans et que sa mère est morte. Même lorsque l’on a treize ans et qu’un frère peu aimé vous libère la place du trône. Même lorsque l’on est frappé à la fleur de l’âge par une de ces maladies dont bien peu ne réchappent. Et même lorsque par miracle on y survit. 

    Il y en a qui disent que dans la vie du Seigneur Jörden, il y a eu trop d’émotions et que son cœur s’est changé en glace pour ne pas se briser. Il vit dans un monde de fait, de gens et de politique. Il aime les chiffres. Les choses qu’il peut toucher. Les résultats. Il aime construire aussi. Et comme il est trop grand, trop fier, trop noble à présent pour construire avec de petits bâtonnets de bois, il tente de construire son peuple. Son palais. Des lois qui tiennent. Des familles qui survivent. Pour que le Nord, ce Nord qui est toute sa vie, soit plus solide et plus fort encore.

    Le Seigneur Jörden, au final, n’a pas pu construire sa propre famille. Celle-ci s’est petit à petit désagrégée sous ses yeux. Derrières ses différents masques, il a cette peine en lui, cette tristesse qu’il durcit et transforme en glace. Le terrible paradoxe de tout être régnant au dessus des autres. Pouvoir contrôler et améliorer leur vie sans avoir aucune influence sur la sienne propre. C’est aussi pour cela que les Seigneurs du Nord ne veulent pas être Rois. Il est bien assez difficile de vivre le paradoxe sur une province. La douleur de ceux qui dirigent un pays doit être épouvantable. Tout au fond, bien trop loin pour qu’il en soit seulement conscient, Jörkiel plaint et admire ceux qui ont la force de porter ce genre de fardeau. Et c’est pour ça, entre autre, qu’il reste loyal et fidèle à la Couronne, quand bien même, ce n’est ni vraiment rationnel, ni même réellement politique. C’est un sentiment que l’on nomme le respect et qu’il cache, comme les autres, sous un masque de fierté.


Équipement:
    Jörkiel Jörden a tout l'équipement dont il peut rêver, au moment où il le rêve. Il ne lui manque qu'une femme et un fils mais c'est en cours de livraison
.


Ambitions:
    Les ambitions de Jörkiel sont celles des Jörden, à savoir faire vivre et prospérer le Nord, servir fidèlement la couronne, ne pas de faire manger par les voisins et garder les belles valeurs de son pays. Personnellement, il aimerait être un bon Seigneur, meilleur que l'aurait été son frère, et renforcer la dynastie Jörden en éloignant les rumeurs sur sa « poisse » et en ayant un (ou deux) fils.






... et par la bande !
Jyrki: Ancien Seigneur Jörden et père de Joran et Jörkiel, décédé en 497 d'une épidémie d'automne


Tyyrniel : Ancienne Dame Jörden et mère de Joran et Jörkiel, décédée en 473 d'une épidémie d'automne


Joran : Ancien Héritier Jörden et frère de Jörkiel, décédée en 481 d'un accident de chasse


Leilani : Ancienne Dame Jörden et seconde femme de Jyrkil, décédée sans enfant en 485 d'une fausse couche


Neela : Ancienne Avalach et épouse de Jörkiel, décédée sans enfant en 502 d'une fausse couche





Dernière édition par Jörkiel Jörden le Mar 20 Jan 2015 - 19:21, édité 1 fois
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34 ans

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MessageSujet: Re: Jörden Jörkiel, Seigneur du Nord [Humain]   Jörden Jörkiel, Seigneur du Nord [Humain] EmptyMar 20 Jan 2015 - 19:18

Il était une fois...

    Le prince Jörkiel de la Maison Jörden est né sans bruit, dans la chaleur du palais et les bras des femmes du Nord. Il pleura bien un peu, les nourrissons le font souvent mais on retiendra de cette journée que le printemps approchait et que les températures se faisaient sensiblement plus douces. Le Prince Joran, son aîné de cinq ans s’entraînait aux armes dans la grande cour. On remarque que l’héritier du Royaume du Nord ne profita pas de l’événement pour se soustraire à ses devoirs et insista beaucoup pour terminer sa leçon.
     
    Pendant deux ans, comme il est coutumier de le faire dans les terres hostiles, le petit n’eut pas de nom. C’était en enfançon calme, les yeux grands ouverts sur le monde qui l’entourait, et une concentration que l’on voyait rarement dans les montagnes. Lui donner un casse-tête était le meilleur moyen d’avoir la paix pendant plusieurs heures et les nourrices ne s’en privaient pas. Du reste, il restait un bon prince agréable, ne rechignant jamais à être changé, à se nourrir ou encore à apprendre les bases de la vie d’un être humain. Enfin, au printemps de ses deux ans, il cessa d’appartenir à ceux que la mort peut prendre à n’importe quel moment. On lui donna un nom, Jörkiel, on appela sur lui la protection des dieux et on le présenta à la cour. Joran, sept ans, trouvait ça bien ridicule vu le taux de mortalité infantile mais c’était la tradition et celle-ci devait être appliquée. Ce fut la première leçon de l’héritier qui devait, par la suite, en avaler un certain nombre.
     
    Pour le revenir au cadet de la Maison, celui-ci commença à s’agiter un peu. Il marchait et parlait à présent tout à fait correctement pour un enfançon de son âge, et pris pour habitude de fausser compagnie à ses nourrices. On le retrouvait le plus souvent dans des couloirs oubliés, allongé, les oreilles sous les portes ou contre les murs des salles de réunion. Un casse-tête de bois et de métal lui tenait lieu de doudou. Il l’emmenait partout et chaque perte entraînait un drame atroce. Loin de pleurer, le petit garçon fixait ses serviteurs d’un regard noir, obstinément immobile et silencieux, une guerre froide qui ne prenait fin qu’une fois l’objet mis dans ses mains. A ses yeux, le casse-tête était magique. Dès qu’il arrivait à le défaire, le problème changeait pour le défier une fois encore. A ce jour, le Casse-Tête du Seigneur Jörden est précieusement rangé dans une vitrine dans la Chambre Seigneuriale.
     
    La première tragédie frappa le jeune enfant dans cette période de transition qui existe entre la Cérémonie du Nom vers 2 ans et le Début d’Apprentissage, vers sept ans. Curieusement, et contrairement à ce que les statistiques pourraient faire croire, ce ne fut pas le garçon qui tomba malade (malgré les statistiques qui ne jouaient vraiment pas en sa faveur) mais bien sa mère qui succomba à l’une des épidémies d’automne. Une sorte de fléau aléatoire qui arrivait environ une fois par décennie, tuait des gens de tous milieux, sans raison connue. Tyyrniel la contracta et n’en réchappa pas. Le Jeune Jörkiel avait 5 ans. Le Prince Joran en avait 10.
     
    Les funérailles furent sobre. Sombres. La Dame Tyyrniel avait été une femme du Nord, appréciée et respectée par le peuple et sa famille. Devant le bûcher funéraire, le cadet de la Maison Jörden était resté de marbre. Il n’avait pas bougé, le visage calme et fermé, regardant les flammes emporter ce qui restait d’une mère tendrement aimée. Le Prince Héritier n’eut pas cette force d’âme. Des sanglots s’échappèrent de sa gorge, il serra les points, il commença à en vouloir à ce frère qui était plus « noble » que lui. C’est également à cette période que le peuple commença à se poser des questions sur cet enfant trop calme qui pouvait très bien être amené à conseiller le futur Seigneur. Pour beaucoup, ce ne fut que ragots et médisances. Cela dura l’hiver puis un autre événement attira l’attention des nordiques. La foire approchait.
     
    A sept ans, le jeune homme sortit de la petite enfance. Son père s’était remariée à une autre Femme du Nord, nommée Leilani, que l'aîné des enfants avait pris en grippe depuis le début. Le cadet, de son côté, ne semblait pas s’en formaliser outre mesure, et les rumeurs commencèrent murmurer que le jeune prince était peut-être TROP calme, à la limite de l’anormalité, si l’on pouvait parler ainsi du futur second du royaume. Toutefois, malgré un intérêt marqué pour l’érudition et un véritable appétit pour la connaissance, le garçon ne montrait qu’un talent fort relatif pour les travaux du corps. Sa souplesse, son agilité et son sens tactique aidait, certes, il était toutefois peu probable qu'un être aussi chétif parvienne un jour à l'âge adulte.
     
    Il fut donc d’autant plus important d’avoir d’autres héritiers à la Couronne. Le Prince héritier commençait l’adolescence avec la force morale et physique des hommes du Nord, mais les risques liés à cette période étaient importants. Malgré une santé de fer, l’apparence frêle du cadet n’inspirait pas confiance, et la nouvelle épouse du Seigneur n’offrait que des fausses couches ou des nourrissons morts avant d’avoir un nom. La lignée des Jörden ne tenait qu’à un fil.
     
    Tout comme, assez ironiquement, la vie de l’héritier en titre, seul rejeton supposé solide qui tomba un jour de cheval lors d'une chasse à l'ours. Les autres adolescents présents, tous fils de chevalier et les quelques adultes présents ne purent rien faire d'autre que de tuer l'ursidé dont la fourrure recouvrit le défunt lors de son voyage dans sa dernière demeure.. Joran Jörden quitta ce monde à l’âge tendre de 18 hivers. Jörkiel devint alors l’héritier en titre, dernier enfant vivant du Seigneur. Il est à noter que la chasse à l'ours lui fut immédiatement et irrémédiablement interdite.

    Ce second bûcher ne fit pas plus réagir le jeune homme que le premier. Il tint son rôle avec exactitude, prononçant les mots justes d'une voix qui n'était ni blanchie par le chagrin, ni brisée par l'émotion. Les réactions de la foule furent cependant plus vives, parfois même blessante, et la rumeur, toujours elle, soupira qu'il n'est qu'à chercher à qui le crime profite. Le Nouvel Héritier de la Maison Jörden se vit alors offrir un choix. En tant que futur Seigneur, il pouvait très bien réprimander la foule, imposer son autorité, marcher dans les traces de ses ancêtres en montrant Force et Puissance. Il n'en fit rien. Il se tut, regardant posément son peuple attroupé sous le dais, attendant le silence pour articuler un petit discours improvisé.

    « Amis de mon frère, la colère qui vous anime est naturelle. C'est un grand homme en devenir qui nous a été ôté, violemment, injustement, brutalement. Mais je vous le demande, en souvenir de l'homme qu'il était, de ne pas déranger ses funérailles par des mots de colère ou de rancœur. Joran était fier et courageux. Il riait dans les dents du danger. Il aurait aimé vous voir rire à sa mort, à la pensée de ses exploits passés, des farces qu'il a infligé à ses proches, et de l'homme qu'il aurait pu devenir. »

    Il aurait aimé arrêté là mais la foule semblait en attendre plus. Il hésita. Le moment était probablement bien venu pour en dire plus, arrêter les dissensions et essayer de ramener certains amis du défunt à sa cause. Il le voyait clairement. Et pourtant, il se tut. Parce que ce n'était pas le moment de faire de la politique. Parce qu'il ne voulait jamais faire ce qu'on attendrait de lui. Il y eut certainement des déçus, et il aurait pu éviter quelques complots en se dévoilant un peu plus, mais non. Il laissa la parole à son Père et Seigneur, bien plus atteint que lui qui joua à merveille le rôle du pacificateur.

    Les années qui suivirent furent des années d'apprentissage. Élevé pour être second, érudit, conseiller, le nouvel Héritier dut apprendre les ficelles du commandement et de l'autorité, les rouages les plus précis de la politique et de la diplomatie. Mais surtout, il dût devenir un personnage public, malgré son manque de force et de carrure, il apprit à être l'Héritier avant d'être Jörkiel. D'autant plus que Leilani n'arrivait toujours pas à présenter un nouvel enfant à son époux. Elle mourut quelque part durant cette période, pleurée par le Seigneur Jörden et ceux de la Cour qui avaient apprécié cette Dame modeste et effacée mais pas par le Prince Héritier qui, s'il ne la détestait pas, ne semblait pas non plus l'apprécier.

    Cette nouvelle marque d'indifférence aurait pu passer pour de l'insensibilité auprès du peuple si le jeune homme, âgé alors de 20 ans attrapa à son tour l'une des épidémies automnale qui avaient eu raison de la Douce Tyyrniel. Il y survécu cependant, grâce à des soins empressés et une chance étonnante. Plusieurs complots virent le jour durant la longue convalescence du Prince. Toujours direct et soucieux de sa lignée, Jyrki, commença d'abord par détruire les cabales et punir les coupables, puis s'empressa de marier son fils à une jeune femme Avalach, Neela. Ce fut une union toute politique, les deux clans ne s'appréciant guère. Petit à petit, le Prince Héritier et sa jeune femme apprirent à se connaître.

    La maladie (ou était-ce le mariage) avait changé le Prince Héritier. Il parlait plus souvent, n'hésitant pas à intervenir dans les conseils de son Seigneur, exposant une opinion bien tranchée avec des arguments le plus souvent pensés et bien amenés. Parfois, père et fils s'affrontaient durement sur un point ou un autre de loi mais, au final, le jeune homme finissait toujours par obéir aux décisions de son Seigneur et les appliquait avec autant de rigueur que si elles avaient été les siennes.

    Il avait 29 ans lorsqu'à nouveau, les épidémies d'automne touchèrent le palais et lui enlevèrent son Père. Le jeune Prince, impassible, repris immédiatement les affaires mais refusa le titre de Seigneur Jörden avant le deuil de 30 jours qu'il imposa au Royaume entier. Son oraison funèbre fut brève et peu émotive, comme elle l'avait toujours été, cependant, le peuple pu voir le nouveau Seigneur prêter son épaule compatissante à sa pauvre épouse inconsolable.

    Plusieurs années passèrent. Le Seigneur Jörkiel Jörden apprit son métier de gouverneur avec un sérieux sans faille. Il prit bien soin de renouer les alliances passées mais le ciel du Nord n'était pas pour autant exempt de nuage. L'héritier du Royaume se faisait attendre. Cette espérance sans cesse déçue mit comme un froid dans le couple Seigneurial. Même en public, l'on sentait tout le protocole derrière leurs relations et quand la jeune femme mourut à son tour en couches, bien peu furent ceux du Nord qui la pleurèrent. Les relations entre les Jörden et les Avalach devinrent soudain tendues et la rumeur, toujours elle, se mit à chantonner un air de malchance autour du jeune Seigneur qui avait vu mourir, en 30 ans à peine, 5 de ses proches, pour se retrouver, à nouveau, irrémédiablement seul. Et pourtant, de mémoire d'archiviste, personne au grand jamais n'a pu apercevoir Jörkiel Jörden sur une luge.

    Le présent n'est pas le travail du chroniqueur. Ainsi, ces dernières phrases ne sont que des notes destinées à celui qui, reprenant la plume, contera la suite de la vie et de la mort de la lignée des Seigneurs du Nord. Il est juste à noter qu'au jour présent sont pressenties les épousailles entre Jörkiel Jörden et Maelennig Heyerdhal. Avec tous nos souhaits de bonheur pour le futur couple et leur prochaine progéniture.


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MessageSujet: Re: Jörden Jörkiel, Seigneur du Nord [Humain]   Jörden Jörkiel, Seigneur du Nord [Humain] EmptyJeu 22 Jan 2015 - 23:43

Rebienvenue à toi !

Tu sais déjà tout le bien que je pense de ce personnage, je vais donc tâcher de ne pas trop m'étaler dessus....
*se drape dans sa dignité administrative pour se donner une contenance*
Tout semble en ordre, je te valide donc. Je te demanderai néanmoins de nous faire un petit récapitulatif des coutumes que tu mentionnes afin que nous puissions l'ajouter à la fiche Famille des Jörden.

Bon jeu à toi et au seigneur Jörden !
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MessageSujet: Re: Jörden Jörkiel, Seigneur du Nord [Humain]   Jörden Jörkiel, Seigneur du Nord [Humain] Empty

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