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 La femme des flammes (en cours)

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Eyrie Vald'JinEyrie Vald'Jin


La femme des flammes (en cours) Vide
MessageSujet: La femme des flammes (en cours)   La femme des flammes (en cours) EmptyMar 5 Fév 2013 - 16:08

    - Nom: Vald’jin (Surnommée Femme des flammes)
    - Prénom: Eyrie
    - Sexe: Fille
    - Age: 19 ans
    - Taille: 1m 65
    - Poids: 120 livres (environ 50kilos)
    - Peuple: Créature
    - Classe: Ondin (vit avec des gitans)

    - Description Physique détaillée:
    Alors que sa silhouette grande et mince attire les regards lubriques, ses yeux attirent l’attention des moins pervers. Deux billes de feu qui illuminent un visage fin, des yeux dont l’orange tire sur le rouge et le rouge sur l’orange. Indéfinissable et hypnotisant, lorsqu’elle sourie ce n’est que plus charmant. Elle a un visage expressif et ouvert, entouré d’une crinière de cheveux dont la couleur est aussi indéfinissable que celle de ses yeux. Un orange rougeâtre qui fait irrémédiablement penser à une crinière de feu. Prenant toujours soin de son corps, elle a la grâce d’une flamme qui danse sur une chandelle, et l’énergie d’un braiser rugissant. Elle s’habille avec des vêtements amples, comme la plupart des gitans, ses voiles multiples s’accordant avec ses cheveux. Elle adore les chaînes dorées, les bijoux, tout ce qui brille d’un éclat doré, en particulier une ceinture de clochette qu’elle porte toujours lorsqu’elle danse.

    Sous sa forme de sirène, ou d’ondin si vous préférez, le corps principal de sa queue est rouge avec des reflets dorés tandis que sa nageoire caudale et ses nageoires secondes sont oranges. Sous cette forme, elle mesure environ 60cm de plus, car sa queue ondine est plus grande que ses jambes humaines.

    - Caractère du personnage:

    Son caractère n’est pas vraiment à l’image de son physique, Eyrie est souvent plus calme que bouillante et même si ses colères sont monumentales, elles sont extrêmement rares. Elle est souvent silencieuse, un sourire énigmatique aux lèvres et observant le monde autour d’elle. Elle n’a jamais été du genre asociale, jamais eu peur de parler aux étrangers et c’est bien là typique aux gitans. Toujours prêts à marchander quelque chose, toujours prête à se faire un petit écu de plus, son sourire est plus souvent qu’autrement bienvenu parmi les communautés côtières où elle égaie les soirées grâce à ses talents bien unique. Elle est une danseuse hors pair, mais elle danse aussi avec le feu. C’est de là que vient son surnom, femme des flammes. Certains l’appellent princesse des flammes, princesse du feu, mais elle préfère se faire appeler femme. Elle est consciente qu’elle ne sera jamais une princesse et ne veut pas s’élever au-dessus de ceux qu’elle considère comme sa seule famille. Elle jongle avec le feu et exécute des chorégraphies avec des bâtons aux bouts enflammés, mais aussi avec des cordes où une cage de fer est suspendu au bout, contenant une balle de résine en feu. Elle a cette fascination pour cet élément que certains gitans trouvent malsain, pensant qu’un manque de maîtrise pourrait bien conduire leur flotte à leur perte – non sans raison, mais elle n’a jamais causé un accident.

    Elle est calme d’apparence, mais son esprit est toujours en ébullition, faisant réflexions par-dessus réflexion, le tout donnant des discussions mentales assez incohérentes. Peu importe, personne ne peut lire dans sa tête! À l’extérieur, elle est la femme des flammes, posée et mystérieuse, mais avec un sourire qui réchauffe les cœurs et c’est ce qu’elle veut être.

    - Équipement: Son équipement de danse, qu’elle a accumulé au travers des années et qu’elle a bricolée avec ce qu’elle pouvait trouver. Elle a aussi une petite dague qu’elle garde dans une de ses nombreuses ceinture de tissus, mais dont elle ne s’est jamais servi et elle n’a jamais réellement appris à se servir. Son équipement de danse est assez simple, trois torches équilibrés pour jongler, un bâton d’environ 1m50 dont les bouts peuvent s’enflammer grâce à un mélange de résine et deux chaînes de cuivre qu’elle a soigneusement poli elle-même avec, accroché à une extrémité, une cage de fer noirci qui fait une dizaine de centimètre de diamètre dans laquelle elle met une boulle de coton imbibée de résine inflammable.

    - Ambitions: Voyager, vivre avec ce qu’elle considère comme sa seule famille et danser.

    - Mère (description physique + résumé de son histoire): Je ne parlerai pas beaucoup de sa mère biologique dans son histoire, alors autant bien le faire là. Sa mère, Ezaya, est une ondine un peu folâtre dont les cheveux roux et la beauté sont légendaires parmis les gitans et les peuples côtiers. Nombreux sont ceux qui ont succombé à son charme, mais un seul homme à réussi à faire tomber la tombeuse. Lorsqu’elle s’est rendu compte qu’elle était enceinte, elle savait qu'Emilio, le père adoptif d'Eyrie n'était pas le père, mais elle lui fit don de son enfant pour qu'une partie d'elle soit toujours avec lui. La mère et la fille sont souvent réunies en cachettes lorsque les gitans et ondins se rencontrent par *hasard* le long d’une rivière ou d’un fleuve.
    - Père (description physique + résumé de son histoire): Son père, qui n'est pas son père biologique mais adoptif (son père biologique est inconnu) est un homme grand et fort, comme tous les pères, ayant les cheveux noirs et le teint basané typique des gitans. Un visage ouvert et charmeur, mais il n’a jamais réellement oublier Ezaya, la vraie mère de son enfant. Ça ne l’empêche pas de faire son coureur de jupon, un gitan reste un gitan après tout !! Il a toujours voulu le bien d’Eyrie et c’est pourquoi il l’a laisser faire pas mal tout ce qu’elle voulait quand elle était jeune, sauf quand elle mettait d’autres personnes en danger. Son amour pour elle est immense, et Eyrie lui rends bien. Il n'a jamais pris de femme, son coeur appartenant à une créature impossible.

    - Frères & Sœurs (description physique + résumé de leur histoire): Elle est techniquement la plus vieille d'une famille de trois enfants, deux petits frères et une future petite soeur. Enfin, c'est ce que Nana dit, et Nana se trompe rarement.


    - Illustration(s): La femme des flammes (en cours) Sakimichan98

L'artiste est Sakimichan sur Deviantart, elle est géniale ! Voici un lien sur sa galerie que j'ai trouvé sur un forum d'avatar, gâtez-vous les yeux : http://magikmenil.forumactif.com/t2096-sakimichan
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Eyrie Vald'JinEyrie Vald'Jin


La femme des flammes (en cours) Vide
MessageSujet: Re: La femme des flammes (en cours)   La femme des flammes (en cours) EmptyLun 22 Juil 2013 - 1:30

L’air était si froid, je le voyais geler chaque feuille, chaque branche, chaque être qui m’entourais, chaque forme de vie se voyait voler sa chaleur et même la pierre autour de moi se couvrait de givre. Je pouvais entendre une mélodie au loin, triste et lancinante, mais je ne distinguais pas les paroles de l’homme qui chantais. Je sais qu’un homme chante, je le ressens, mais sa voix est si loin… Le givre se rapproche, la glace va bientôt me tenir prisonnière, je le sens. Je dois m’enfuir, je suis un être de feu, je dois partir! Mais où? Le seul refuge… Il n’y a pas de refuge. J’entends la terre craquer sous la pression de l’eau qui gonfle en se cristallisant, je vois l’écorce des arbres se transformer en visage suppliant une délivrance, mais ils se figent tous dans une expression de douleur avant que la chaleur salvatrice arrive. La voix de l’homme se fait urgente, son chant sans parole hurle la fuite, il hurle le besoin de courir, peu importe la direction! Mes jambes, malgré moi, obéissent à cet ordre et dans de grands bonds, je passe par-dessus la roche givrée, la mousse craquante et les branches s’accrochent dans mes cheveux, laissant des traces de brûlures partout où mon corps touche le sol, et mes cheveux dans les branches se transforment en fils de flamme. Je suis un être de feu… Et je dois fuir le froid. Pourtant, le froid ne me fait pas mal, je ne le sens pas, il existe au même titre que j’existe, dans une dimension opposée à la mienne. La différence, c’est que je suis toute seule, et le froid ne cesse de croître. Alors je cours…

Le bruit d’un cri d’enfant me réveille, non pas en sursaut, mais comme si tout était normal. En fait, tout est normal. Le rêve du froid et du feu, le cri des enfants, la sensations de mes draps rugueux contre ma peau, puis les bruits matinaux parviennent à mes oreilles. Nana qui court après le jeune Pietro, mon jeune demi-frère, les femmes qui cuisinent en parlant de tout et de rien, un petit groupe de jeune qui viennent de se jeter à l’eau dans un grand bruit de gerbe d’eau, les hommes et leurs rires graves… Il n’y a que moi qui fait la paresseuse, encore. De toutes façons, personne ne veut de moi dans les tâches matinales. Je suis une incapable accomplie dans tout ce qui a trait aux tâches ancestrales. Mes mains sont trop fines, trop frêles, j’ai un tempérament trop frivole pour surveiller les enfants. Enfin, ils ont fini par dire que je faisais autant de bêtises qu’eux, ce qui n’est pas tout à fait faux. Mais pourquoi je me casserais la tête à les surveiller, alors que plonger dans l’eau avec eux est tellement plus amusant! D’ailleurs, c’est ce que j’ai envie de faire. D’un grand geste, le drap qui recouvrait mon corps a moitié nu se retrouve en boule de l’autre côté du lit et je ne prends qu’une jupe légère et un haut rouge. Je ne porte presque que du rouge, je dois entretenir l’imagine de femme des flammes. Avant de fermer la porte de ma chambre, je jette un coup d’œil à ce qui est ma vie.

Un petit lit, des draps en boules, mes accessoires de danse… Danse. Danse des flammes, avec un grand bâton, un diabolo, mes poï de feu, un éventail, des baguettes… J’ai un véritable arsenal. Un sourire en pensant aux souvenirs associés à chaque et me voici dehors, derrière ma péniche, sautant dans l’eau à l’abris des regards. Je suis pudique quand il s’agit de ma transformation. Ce n’est rien, qu’un léger chatouillement, mais il reste que c’est un moment sacré pour moi. Le moment où je suis humaine, le moment où je suis ondine. Le moment où je suis comme eux, le moment où je suis celle qu’ils craignent. Peu importe, je suis moi, je sais qu’ils ne me craignent pas vraiment, qu’ils ont simplement peur que j’utilise un genre de magie pour leur jeter un mauvais sort. Je les comprends, jeter un sort est si facile… J’ai déjà vu une femme blessée par un mari qui la cocufiait jeter un sort entre ses dents, un sort sifflant et rempli de rage… Et la péniche de l’homme brûla le lendemain soir. Certains disent avoir vu un esprit habillé de noir allumer le petit bateau, et à chaque fois que l’histoire est mentionnée, ils embrassent leurs charmes qu’ils portent autour de leur cou. Mais le temps n’est pas aux histoires d’horreur, il est à la baignade. Mes jambes ont disparues, remplacées par une queue de poisson bien plus longue et plus épaisse. Je plonge dans l’eau et une membrane recouvre mes yeux, comme celle des grenouilles. Je vois parfaitement les petites jambes qui battent la surface, le dessous des péniches, les hameçons qui pendent de part et d’autres des péniches en périphérie et je sens que je vais m’amuser. Je me rapproche des petits garnements qui barbotent, surement sous l’œil vigilant de Nana qui doit les regarder d’un ponton, un petit Pietro dans les jupes. Assez vieux pour savoir nager, pas assez pour aller rejoindre le groupe qui batifole. Je repère la plus grande paire de jambe, sachant qu’elles appartiennent à un autre demi-frère et dans une accélération digne des dauphins que l’on croise sur les côtes, je me précipite dessus et les prends dans mes bras, les empêchant de bouger et mon corps sort de l’eau complètement, ou presque. J’entends des cris de stupeur de part et d’autre de moi, mais ce que je préfère entendre c’est le rire de Sebastiàn, le plus beau petit garçon du monde.

Alors que je retombe dans une gerbe d’eau gigantesque, mon rire se joint au sien et il pince son nez alors que je l’entraîne sous l’eau. Pas longtemps, je sais bien que les humains n’ont pas le don de respirer sous l’eau comme moi, mais assez pour qu’il puisse ouvrir les yeux et observer le flou des coques en contrejour, les rayons de soleil pénétrant dans l’eau et créant des motifs sur ma queue rubis qui ondule lentement. Remontant à la surface, je laisse à mon petit frère le temps de reprendre sa respiration et je le couvre de bisous léger comme des ailles de papillons, goûtant l’eau et le soleil sur sa peau. Le contraire de mon rêve, qui me traîne encore un peu en tête. Il est récurrent, je le fais trop souvent ces temps-ci. Moi qui me sauve du froid, mes pas qui laissent des traces calcinés, mes cheveux de feu… Je ne suis qu’une ondine rouge, je n’ai rien à faire avec le feu, à part la danse. Je sais que sans la danse, les gitans m’auraient laisser tomber depuis longtemps, mais ce n’est pas un moyen de subsistance pour moi, c’est un moyen de vivre, tout simplement. Certains diront qu’une ondine gitane qui joue avec le feu, c’est complètement dérangé, mais je réponds que je suis une ondine et que s’ils m’insultent encore, j’allais faire en sorte qu’il le regrette. Ma race n’est pas connue pour son joli gentil caractère, et moi encore moins. Ceux qui me connaissent savent bien que je ne suis pas méchante, simplement que je suis une tête forte. Tu crois que j’ai un problème? Hein? HEIN?? Mais non, je rigole voyons. Je dois me préparer aujourd’hui, on descend à terre dans un petit village habituel. Je connais la routine, et il est déjà tard, je dois être prête au plus vite. En fait, je dois préparer quelques mélanges d’encens, je dois préparer mon maquillage et mes accessoires. Ce soir, c’est la danse des éventails, une que je n’ai jamais fait à cet endroit. Ils ont vu les poïs, ces chaînes de métal relié à deux petites balles de tissus en feu, le bâton de feu, mais pas encore les éventails. J’ai hâte de leur montrer, cette danse a un quelque chose de plus subtil, de plus artistique que simplement impressionnant. C’est une danse douce comme une brise, fluide comme un ruisseau et caressante comme du velours. De quelques coups de queue, je rejoins ma petite péniche en périphérie de la masse et monte dessus d’un puissant mouvement. En quelques instants, mes jambes reviennent et mon haut couvre jusqu’à ma mi-cuisse, révélant mes grandes jambes bronzées.

Je n’ai pas d’autres choix que de m’enfermer dans ma cabine avec mes encens, je crée des substances relaxantes et légèrement hallucinogènes, mais à peine. J’ai l’expérience de centaines et de centaines de spectacles derrière moi, je sais quel dosage prendre pour être plus impressionnante aux yeux des spectateurs sans qu’ils deviennent fou. Je me sens un peu sorcière, un peu magicienne, un peu alchimiste, je me prends pour une autre personne, je suis la créatrice de l’encens. Je me lève et commence à chanter à haute voix en dansant autour de ma table de travail, tout en créant des encens pour le spectacle de ce soir.

- Le feu brûlera ce soir
Les gens verront ce soir
Les gens goûteront ce soir
Au feu de la femme des flammes

J’exécute quelques mouvements gracieux, tournant autour de la table, ondulant et levant les bras, les laissant tomber dans des mouvements dramatiques, ajustant mes mixtures au fur et à mesure que je chante ce que l’inspiration du moment me dicte de chanter.

- Peu importe le feu des dragons
Peu importe la lave des volcans
Peu importe la chaleur du soleil
La femme des flammes danse ce soir

Je respire légèrement la préparation que j’ai fait qui est la plus proche de moi et d’une grimace de dégoût, je réajuste ce qui avait beaucoup trop de charbon. La fumée n’est pas le plus important, ce qu’il faut, c’est un peu de ce mélange d’herbe que Nana m’a montré à faire… De ce que les anciens racontent, pour une humaine, elle a fait fureur ma Nana. C’était une des plus belle artiste de sa génération, mais après qu’elle aie trouvé l’amour, elle s’est consacré à sa famille, peu importe son amour pour le chant et la danse.

- La femme des flammes
La belle l’unique
La seule
La si seule…

Je rajoute un petit mélange de fleur séchée pour une odeur plus agréable et hume une dernière fois, avant de compacter dans un petit récipient et de le transférer dans l’encensoir qui sera déposé dans les torches qui brûleront dans l’auberge. (À suivre dans de prochains jours)
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