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 A orgeuilleux, orgueilleux et demi [Maelenning]

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Lord
Lahav SakariLahav Sakari


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A orgeuilleux, orgueilleux et demi [Maelenning] Vide
MessageSujet: A orgeuilleux, orgueilleux et demi [Maelenning]   A orgeuilleux, orgueilleux et demi [Maelenning] EmptyLun 20 Avr 2015 - 12:59

« Seigneur, si vous me permettez une suggestion, vous devriez peut-être vous rendre à Valkoïnen avant d’aller à Argos. Ces mortels sont nos plus proches voisins. Ils ont certainement des informations intéressantes. »

Hëlge avait parfois de bonnes idées, il fallait bien lui reconnaître ça. Son raisonnement se tenait. Ces humains-là se croyaient tellement au-dessus de tout. Ils pensaient que leur vulgaire avant-poste, Tour Rouge, suffisait à surveiller et contrôler les allers et venues des habitants de Novigard. Lahav n’éprouvait jamais le moindre problème pour se promener librement à sa guise. Quelle présomption tout de même. Toutefois, si effectivement leur surveillance était si pointue, alors ils devaient avoir vu quelque chose de suspect. Peut-être un mouvement inhabituel, ou des choses dans la forêt, peut-être avaient-ils entendus des rumeurs. C’était un point de départ comme un autre, et au point où en était Lahav, un détour ne lui coûterait pas grand-chose.
Le Lord avait donc décidé de suivre les conseils de son fidèle serviteur pour se rendre directement à la cité humaine. Lors de son voyage il s’était même demandé si se présenter directement devant le seigneur des lieux n’irait pas plus vite. De mémoire, cette famille était liée à l’actuel roi humain. Certainement le mortel le plus au courant du massacre d’Argos à l’heure actuelle. Et aussi le plus enclin à exterminer la race des vampires. Un coup à risque donc. Y aller à visage découvert pouvait aussi bien être fatal au noble. Finalement il opta pour la discrétion. Si son périple venait à exiger de lui qu’il se présente aux hauts gradés mortels, Lahav le ferait. Pour l’heure il osait espérer pouvoir régler cette affaire en interne.
Valkoïnen lui rappelait tant de souvenirs ! Dans ses jeunes années, Lahav avait souvent chassé alentours de la cité colorée. Parfois il s’y rendait encore, pour le plaisir. Et parce qu’il s’amusait de voir avec quelle facilité il pouvait se promener dans les ruelles de cette ville sensée surveiller Novigard. Ts ! Tant d’orgueil ! C’en était presque insultant pour lui, le roi des vaniteux, le premier orgueilleux de ce monde. Même si ce n’était pas totalement vrai dans les faits. De toute façon, ils étaient tous morts, et le vampire restait le seul survivant d’une époque oubliée. Alors oui, il était l’incarnation du premier pêché, et personne ne viendrait lui contester ce titre.
Comme très souvent, il y avait de l’animation en ville, même à la tombée de la nuit. Pourtant, les récents événements auraient dû mettre les gardes sur les dents. Sans doute se croyaient-ils trop protégés par la présence de l’avant-poste à la frontière. Cet excès de confiance causerait un jour la chute de la cité. Et Lahav se délecterait de ce spectacle ! Mais pour l’heure il lui fallait des informations.
Le vampire entra dans la ville sans difficulté. Un peu de charme suffisait, et on ne faisait guère attention à sa personne. Même vêtu comme il l’était, d’un grand manteau de voyage dont il avait rabattu la capuche sur sa tête afin de dissimuler sa pâleur et ses yeux, il marchait droit et fièrement, épée apparente à sa ceinture. Il passait sans trop de mal pour un messager officiel. Le déguisement parfait. Et les écuries étant à l’extérieur de la ville il n’avait pas besoin de se présenter à cheval pour donner le change. Ce qui l’arrangeait parce qu’il ne pouvait conserver d’animaux à ses côtés. Ces derniers sentaient sa nature et fuyaient.
Bien, et maintenant ? A cette heure, et connaissant les spécificités de la ville, Lahav opta pour les jardins. Les gens aisés aimaient à y flâner, et puis il y avait parfois des spectacles donnés là-bas. Un lieu en plein air, apaisant, où on pouvait laisser sa langue se délier. En plus, de nuit, il aurait l’avantage, et il pourrait fuir au besoin.
Le Lord avançait d’un pas décidé jusqu’au lieu désiré. Il ne manqua pas d’apprécier la beauté des jardins, tout de même, il fallait bien la reconnaître. Lahav ralentit le pas, laissa traîner ses oreilles. Il y avait du monde, et au kiosque se donnait un concert. De la musique en plus, parfait ! Le vampire se glissa dans la foule, au milieu des rires et des bavardages, l’air aussi naturel et à sa place que possible. Arrivé près du kioske, il avisa un banc de libre et s’y installa, les yeux rivés sur les musiciens, les oreilles attentives aux conversations. Les recherches pouvaient débuter.
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Noble
Maelennig HeyerdhalMaelennig Heyerdhal

 :Peuple :
Humains
 :Âge du personnage :
19 ans
 :Equipement :
Le poids des lignées passées et à venir


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MessageSujet: Re: A orgeuilleux, orgueilleux et demi [Maelenning]   A orgeuilleux, orgueilleux et demi [Maelenning] EmptyDim 10 Mai 2015 - 1:53

Depuis le massacre d’Argos, Soedal avait bien recommandé à l’ensemble de sa maison, de sa vénérable mère au dernier gamin des cuisines, de ne jamais, au grand jamais, s’aventurer seul hors des murs du château seigneurial. Les hommes de la Tour Rouge étaient sur les dents mais ils ne pouvaient pas contrôler chaque pouce de terrain à chaque instant. Le couvre-feu n’avait pas encore été instauré, mais il s’en était fallu de peu : il avait fallu convaincre Soedal qu’en l’état actuel une telle mesure ne servirait qu’à inquiéter les habitants de Valkoinen, causant plus de mal que de bien. Depuis plusieurs jours, Maelennig était donc flanquée en permanence de deux chevaliers qui ne la laissaient que devant la porte de ses appartements, où une de leurs consœurs prenait le relais. Et elle commençait à en avoir plein le dos, pour parler comme les servantes. Interdire les chevauchées en montagne, limiter au maximum les déplacements hors des murs, et uniquement aux personnes autorisées, ce n’était là que du bon sens. Être accompagnée pour aller en ville, passait encore. Être accompagnée pour aller à la bibliothèque du château, être accompagnée pour aller voir sa nièce qui vivait quelques pièces plus loin, être accompagnée pour aller aux latrines, en revanche, commençait à devenir des plus agaçants. Elle le supporterait le temps nécessaire bien entendu, elle ne tenait pas à devenir l’une de ces abominations, mais elle doutait de parvenir à rester aussi souriante et aimable qu’à l’accoutumée. Même une demoiselle Heyerdhal à marier, personne publique s’il en était, avait parfois besoin d’un peu d’intimité. Elle se demandait également si une protection aussi visiblement accrue autour de la famille du seigneur était vraiment un bon message à envoyer au peuple, mais Soedal n’avait rien voulu savoir. La sécurité passait en premier, et au fond difficile de réellement lui donner tort.

Ce jour-là elle avait décidé d’aller en ville. Elle avait passé la journée à discuter avec les habitants, à les rassurer, à leur dire que les hommes de la Tour Rouge, les hommes du guet de la ville, et tous les chevaliers Heyerdhal veillaient au grain. Elle leur avait expliqué que le seigneur faisait tout le nécessaire pour protéger ses administrés. Les entrants étaient strictement contrôlés, la sécurité aux remparts aussi solide sinon plus qu’à l’ordinaire, tout irait pour le mieux. Après tout Argos était loin, et les Invidia n’étaient pas connus pour leur vigilance, n’est-ce pas. Critiquer les grands rivaux était le meilleur moyen de redonner du cœur à ceux que les mesures de sécurité ne rassuraient pas. Il fallait à tout prix éviter que la peur s’empare des habitants de Valkoinen. La jeune femme avait vu à Mannheim à quoi ressemblait une foule prise de panique, et pour rien au monde ne tenait à assister à ce triste spectacle dans sa cité chérie.

En fin de journée, Maelennig regagna le château, toujours flanquée de son escorte. L’air était doux malgré le soleil d’hiver qui se couchait, un air de flûte s’élevait dans les airs depuis les jardins. La jeune femme se dirigea vers le kiosque avec ses deux chevaliers qui la dépassaient de quelque chose comme deux têtes, frêle petite personne qu’elle était. On la reconnaissait d’encore plus loin qu’à l’accoutumée grâce à cette garde. Elle en revanche ne reconnut ni nièce ni neveu, seulement une dame de compagnie à qui elle rendit son salut. S’installant sur un banc désert, elle n’invita pas ses chevaliers à s’asseoir – ils refusaient de manière systématique : pour assurer efficacement leur mission de protection il leur fallait rester debout – et laissa son regard et ses oreilles vagabonder. Le flûtiste avait été rejoint par des tambours et un joueur de vielle pour un morceau entraînant, un harpiste enchaîna sur quelque chose de plus doux, et Maelennig écoutait, presque détendue après une longue journée auprès du peuple. Ses chevaliers n’étaient pas détendus pour un sou en revanche, la tombée de la nuit les rendait imperceptiblement plus nerveux. Elle le sentait. Il allait falloir partir. Trois fois elle se promit qu’à la fin du morceau elle rentrerait, trois fois elle remit le départ au morceau suivant. Elle n’avait pas envie de rentrer, définitivement pas. C’était sa ville tout de même, elle avait bien le droit de passer un moment dans les jardins de son frère ! Ils étaient bien éclairés, peuplés de chevaliers et de gardes entre les demoiselles et les dames, elle ne risquait rien. Rien de plus que dans sa chambre en tout cas…

Un homme encapuchonné passa parmi la noblesse, et elle fronça imperceptiblement les sourcils. Sortir la tête couverte par une si belle soirée ? C’était certainement un étranger, un de ceux qui ne supportaient pas le froid des montagnes. Il n’avait pas la démarche d’un voleur ou d’un habitant ordinaire venu se mêler à la bonne société pour la délester de ses objets de valeur. Grand, épée, vêtements sobres, allure assurée. Noble ? Non, pas assez bien vêtu pour cela, même d’une tenue de voyage, et il n’était pas escorté. Il s’assit non loin d’elle, et ne bougea plus. La musique était belle oui. Sa curiosité piquée, la jeune femme se redressa et se dirigea lentement vers le palais, toujours flanqué de ses deux gardes ; il était sur son chemin, elle pouvait s’arrêter sans paraître s’être déplacée pour lui. Qui que soit l’étranger il était certainement porteur de nouvelles, et un peu de nouveauté serait la bienvenue.

« Salut à vous étranger. Quelles nouvelles portez-vous ? »

"Pourquoi gardez-vous votre capuche rabattue ? Il ne pleut pas.", elle le garda pour elle.

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Lord
Lahav SakariLahav Sakari


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MessageSujet: Re: A orgeuilleux, orgueilleux et demi [Maelenning]   A orgeuilleux, orgueilleux et demi [Maelenning] EmptyVen 15 Mai 2015 - 11:21

Il ne fallut pas longtemps avant que quelqu'un ne l'aborde. Une femme. Une jeune femme. Lahav appréciait particulièrement ce type de proie. Si facile à attraper, et toujours aussi délicieuse. Mais il n'était pas question de chasse. D'autant plus qu'un coup d’œil l'avisa des gardes affectés à la protection de la demoiselle. Une noble donc, et à bien y regarder ... la fille du seigneur des lieux. Magnifique ! Pouvait-on rêver mieux ? Un mince sourire étira les lèvres du vampire.
Il connaissait la politique des mortelles, ou du moins leurs dirigeants. Et il connaissait encore mieux ceux qui s'étaient soit-disant enorgueillis d'être les "protecteurs" des peuples contre les vampires. Non, ça sonnait mal. Des sentinelles. Oui voilà, ce mot convenait mieux, des sentinelles ! Il devait être fin. Cette fille devait être capable de reconnaître un vampire. Techniquement, toute la population de cette maudite ville aurait dû, non ? Puisqu'ils étaient leur plus proche voisin, puisqu'ils étaient des "sentinelles" à l'oeil expert. Eux qui ne l'avaient pas remarqué, lui avaient ouvert grand leurs portes. Lahav eut envie d'éclater de rire tant la situation se teintait d'ironie. Il aurait aimé faire une entrée spectaculaire, abattre les hommes de la garde, paver les rues de la ville d'écarlate, leur montrer ce qu'était un véritable massacre. Au lieu de cela il retrouva bien vite un visage neutre. Ses pensées s'assagirent pour en revenir à des choses plus importantes. Il devait découvrir ce qui était réellement arrivé, et ce que ces gens savaient. Pas grand chose, à n'en pas douter.

- Bonsoir Dame, répondit-il en inclinant à peine la tête.

Il lui fallait préserver les apparences, même si se soumettre de la sorte le répugnait. Enfin, il ne jouait qu'un rôle.

- Rien que vous ne sachiez déjà je suppose. Il semblerait que le monde n'ait plus qu'un seul sujet à la bouche. Encore que votre ville ait l'air épargné.

Il désigna la foule qui s'amusait dehors, à une heure si tardive, sans crainte aucune de leurs dangereux voisins. Stupidité ou simple témérité ? Lahav décida que ce soir, il se ferait colporteur d'histoire, ménestrel peut-être. Rien d'officiel. Et quoi de mieux que quelques récits inventés pour capter l'attention d'une jeune fille prisonnière des convenances et d'une si oppressante garde rapprochée ?

- Encore que, j'ai entendu des marins parler de leur voyage en mer, et de leur rencontre avec un monstre. Une histoire passionnante. Une bête gigantesque dont on ne voyait du corps que des tentacules capables de briser un navire en deux.

Il se pencha légèrement vers elle et continua sur le ton de la confidence.

- La bête dormait entre les rochers non loin d'une île qu'ils longeaient. Ils la crurent d'abord morte, mais ils virent ses tentacules s'agiter et la créature s'animer pour s'enfoncer un peu plus dans l'eau. Certainement que le soleil tapait trop fort pour elle. Ils eurent peur qu'elle ne les attaque. Heureusement, ils devaient être trop près du rivage pour qu'elle ne se risque à les rejoindre. Ils l'avaient presque dépassé lorsqu'elle se réveilla complètement et plongea dans l'océan. Les marins, terrifiés, décidèrent d'accoster et d'attendre le lendemain pour repartir, de peur d'être tués par ce monstre. L'un d'eux affirme avoir entendu s'ouvrir les portes du royaume de Loki, un vacarme affreux, et l'odeur répugnante du souffre se serait répandue. Mais le calme revint très vite, et ils ne virent plus rien.

Le vampire se redressa, fier de cette histoire, son sourire fiché sur ses lèvres pâles.

[i]- Incroyable histoire que voilà n'est-ce pas ? [/]

Certainement vraie pour quelqu'un. Après tout, personne ne savait ce qui se cachait réellement sous la surface de l'eau.
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